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Par Hamdibey le 7 Novembre 2015 à 20:20
Lady Godiva : Héroïne d'une célèbre légende anglaise. Lady Godiva, morte vers 1080, était la sœur de Thorold de Bucknall, sheriff de Lincolnshire. Elle épousa, avant 1040, Leofric, comte de Chester. On la disait belle et pieuse; plusieurs chartes nous ont laissé la preuve de sa générosité à l'égard des monastères d'Ely , de Coventry
Roger de Wendower (mort en 1237) est le premier qui ait raconté, d'après un anonyme du XIIe siècle, l'histoire de la chevauchée de Godiva. La ville de Coventry étant accablée d'impôts, Leofric ne consentit à l'en décharger que si sa femme, la comtesse Godiva, traversait la ville toute nue sur un cheval. Celle-ci consentit, et, escortée par deux hommes d'armes, parcourut les rues de Coventry vêtue seulement de sa longue chevelure,( apparentibus cruribus tantum candidissimis.) Son mari tint parole et supprima les impôts.
La chronique de John Brompton (XIVe siècle) ajoute que personne ne la vit, circonstance que l'imagination populaire s'évertua depuis à expliquer. Une ballade du XVIIe siècle veut que Godiva ait ordonné que tous les habitants de Coventry s'enfermassent chez eux durant sa chevauchée, toutes fenêtres closes; une seule personne aurait désobéi et, l'indiscret est populaire à Coventry depuis le XVIIIe siècle sous le nom du «-peeping Tom-».
Tous les enjolivements récents de la légende sont naturellement de nulle valeur et, il est impossible de savoir si l'histoire de Godiva, telle qu'elle est racontée par Roger de Wendower, repose sur un fait réel. La légende de Godiva a souvent inspiré les peintres. Depuis 1678 a lieu, en été à Coventry, tous les trois ans, une « Godiva procession ».
En commémoration de cet évènement légendaire mais en partie historique, un cortège se fait depuis le 31 mai 1678 pendant la foire de Coventry. Malgré quelques interruptions, il continue encore aujourd'hui. Divers concours y sont organisés, dont le plus populaire est celui de la meilleure lady Godiva. Seules des femmes y participent, vêtues de costumes du 11ième siècle ou plus ou moins nues, la seule condition, absolue, est d'avoir des cheveux longs et dorés.
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